Bureau sans carbone, immeuble de bureau et développement durable

Les constructions d’immeubles de bureaux génèrent une consommation importante d’énergie qui s’intensifie très souvent une fois les espaces fonctionnels.  

Une grande question se pose alors aujourd’hui chez les utilisateurs de bureau : Comment réduire de manière significative son empreinte carbone au travail ?  

Les solutions transitoires vers une ville bas carbone sont en marche. Elles impliquent en partie de construire ou rénover des bâtiments dans des conditions et avec des matériaux plus respectueux de la biodiversité pour limiter les émissions de Gaz à Effet de Serre.  

Les innovations en matière de respect de l’environnement au travail sont également de plus en plus nombreuses. Elles visent notamment la préservation des ressources naturelles et les réductions de CO2 des activités humaines. Un changement nécessaire à l’amélioration climatique qui tend vers l’élaboration de dispositifs s’inscrivant dans un modèle énergétique autonome grâce à l’utilisation des énergies renouvelables.  

Des éléments déjà soutenus et porteurs de résultats dans certaines entreprises. C’est par exemple le cas de trois immeubles : Tribu, Irrigo ou encore WoodWork implantés en Île-de-France. Des bâtiments pensés dès leur construction de manière à favoriser une empreinte carbone réduite.  

Loin du greenwashing, ces bâtiments misent sur des éléments concrets et surtout durables. Les matériaux sont choisis selon leur efficacité et responsabilité en faveur du développement durable. 

Définition et enjeux du développement durable  

Le rapport “Brundtland”, constitué par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, définit la nature du développement durable comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».  

Un mode d’organisation applicable à l’ensemble de notre société dans Le but de transiter vers un modèle plus durable pour pouvoir vivre dans un monde plus équitable, respectueux de la planète et de ses ressources naturelles.  

 Durant la conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement appelée “Sommet de la Terre”, le traité de Rio - issu de cette dernière, a donné naissance à la convention-cadre des Nations-Unies (CCNUCC) sur le changement météorologique. Il est entré en vigueur en 1994 dans le but de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique mondial. »  

Cette rencontre d’idées a également donné lieu à un programme d’actions pour le XXIème siècle : l’action 21 qui regroupe un ensemble de 2 500 opérations destinées à répondre à trois enjeux fondamentaux : l’équilibre social, économique et environnemental.  

Enjeu n°1 : L’équité sociale   

L’équité sociale est une valeur qui met en évidence l’idée d’égalité : “juste” afin que tout le monde bénéficie de la même chance et puisse avoir la possibilité d’atteindre des conditions de vie équitables entre hommes et femmes. Une aspiration sociétale face à laquelle les entreprises ne peuvent pas rester à l’écart.  

L’épanouissement et la notion de bien-être au travail sont d’ailleurs au cœur de l'intérêt, bien avant le confort matériel et financier. Des valeurs qui reposent sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et des libertés individuelles.  

Des principes qui visent l’équité et la solidarité entre tous, en veillant à prendre en compte les générations futures.  

Enjeu n°2 : L’efficacité économique  

L’enjeu d’efficacité économique se situe dans l’équilibre entre le profit et la gestion durable de l’environnement. Il peut par exemple passer, pour une entreprise, par la recherche d’amélioration des performances énergétiques de son immeuble : acoustiques, thermiques, etc.  

L’écoconception - méthode de construction basée sur des matériaux naturels – permet de réduire sensiblement l’empreinte carbone. Un concept très bien perçu chez les collaborateurs et source d’économies pour les entreprises utilisatrices.  

Rénover ses bureaux permet d’entamer une démarche « zéro carbone » et de moderniser les espaces de travail pour permettre aux employés de bénéficier d’un confort optimisé.  

Pour perdurer, de nouveaux comportements de consommation doivent être mis en place :  consommer moins, maximiser les produits de seconde vie, s’initier au recyclage des déchets…  

Enjeu n°3 : La discipline environnementale  

La discipline environnementale prend en compte le dérèglement climatique qui suit les impositions réglementaires de plus en plus strictes (décret tertiaire) pour les entreprises. Ces dernières se doivent alors de prendre des mesures rapides et efficaces pour convenir aux exigences régies par le gouvernement.  

Pour cela, il est nécessaire d’anticiper les actions à mettre en place pour contrer la pollution externe et interne générée par le bâtiment dans le but de minimiser l’impact climatique. Les réponses à ce challenge peuvent en partie passer par le management et la RSE.

Des économies d’énergie et d’argent grâce au bureau éco-responsable  

Selon l’ONG Carbon Disclosure, les bureaux produisent 2,4 millions de tonnes de déchets par an.  

Des chiffres alarmants qui permettent de prendre rapidement conscience qu’il est urgent d’apporter des solutions. Les entreprises doivent être responsables et prendre en compte les corrélations entre les individus, la planète et l’immanence du profit.  

Pour s’engager dans ce processus, s’inscrire dans une démarche RSE pourrait permettre à l’entreprise de répondre à ces objectifs. De plus, on observe que l’élaboration de dispositifs plus responsables est un vrai plus en matière d’attractivité.  

Effectivement, les locaux écoresponsables sont reconnus pour attirer de nouveaux talents - plus soucieux d’un environnement où prône la qualité de vie au travail.  

Cette typologie d’éco locaux s’imposent comme une résolution pertinente, basée sur une économie d’optimisation générale qui s’inscrit dans un procédé circulaire.  

Par cette méthode, l’enjeu de la durabilité s’inscrit dans les tâches prioritaires de l’entreprise. Il faut bien sûr prendre certaines dispositions, comme bannir celles qui mettent en difficulté le processus de réalisation - incompatibles avec le respect de l’environnement.  

Eco bureau et ecoquartier : les immeubles Tribu, Irrigo et WoodWork  

L’empreinte tertiaire est un sujet prioritaire pour chaque entreprise. Et pour cause, les immeubles de bureaux sont souvent très énergivores. Mais de nouveaux procédés font surface, notamment au nord-est de Paris. Trois bâtiments, on entreprit un mode de construction sur une base d’empreinte carbone sensiblement réduite.  

Pour ce faire, les matériaux utilisés ont été murement réfléchis afin de correspondre à une architecture verte et durable.  

C’est le cas de l’immeuble Tribu, logé dans le 19e arrondissement au sein d’un quartier repensé « zéro carbone ». Implanté au cœur de la ville de demain, il est le premier site ayant souscrit un engagement de neutralité sur 10 ans.  

L’immeuble dispose de surfaces dernières générations étalées sur environ 7 000 m², composés de jardins et de terrasses. Les fondations sont armées de béton bas carbone et de pierres porteuses.  Le bâtiment a été pensé de sorte à offrir une facilité d’aménagement sur les plateaux. De ce fait, des dispositions ont été agencées dans le but de permettre une flexibilité des espaces et une adaptation sans difficulté, selon chaque utilisateur.  

Tribu est un immeuble éco-conçu, qui bénéficie de nombreuses certifications environnementales et labels tels que : BREEAM niveau Excellent, HQE niveau Excellent ou encore Biodivercity.   Son implantation en plein cœur d’un écosystème lui offre la possibilité de mutualiser certains services : hôtellerie, salle de sport, jardins, etc. Et d’une accessibilité facilitée : St Lazare en 7 minutes et la Défense en 15 minutes via le RER E.  

L’immeuble Irrigo, implanté au cœur de la ZAC Écocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny, dispose du label réglementaire environnementale appelé E+C- (RE 2020) grâce notamment au principe de construction d’extrusion utilisé pour sa conception.

À l’intérieur, les équipements ont été réfléchis pour permettre aux utilisateurs de suivre leur consommation énergétique grâce à un système de pilotage individualisé et fonctionnel à distance. De cette manière, les collaborateurs ont la possibilité de contrôler leurs environnements de travail depuis leurs ordinateurs, tablettes, et smartphones.  

Un projet ambitieux, connecté et écologique qui regroupe 16 450 m² de locaux sur sept niveaux avec terrasses et balcons accessibles. L’actif dispose également de 1 050 m² d’espaces végétalisés, dont des jardins.  

Enfin, l’immeuble Woodwork est entièrement conçu en bois massif, ce qui lui confère une faible empreinte carbone et met en avant ses valeurs intrinsèques.  On le retrouve dans le quartier de la Monjoie, à l’angle des avenues Amilcar Cabral et Georges Sand à Saint-Denis. Cet immeuble a été aménagé par Séquano et développé par WO2 (filiale du groupe Woodéum).  

Un projet de 9 500 m² de bureaux bas carbone, conçu sur sept étages et parsemé de jardins sur 1 630 m² regroupant terrasses et balcons, mis en application par les architectes Nicolas Laisné et Dimitri Roussel.  

Ces locaux écoresponsables détiennent plusieurs labels et certifications, notamment : BBCA, NF HQE niveau excellent, E+C- et BREEAM. Ils peuvent accueillir près de 800 collaborateurs et pourront bénéficier de 720 m² spécialement dédiés aux services : espace de conciergerie et de détente, restaurant, workcafé, et amphithéâtre.  

Ces vastes plans d’aménagement mis en place pour de nouveaux immeubles plus responsables sont basés sur des équipements renouvelables. En voici quelques solutions : panneaux photovoltaïques ou toitures biosolaires, façades bioclimatiques, réutilisation des eaux pluviales, triple vitrage, etc.  

 Ce fonctionnement entièrement basé sur le respect de l’environnement et de sa durabilité, participe au monde de demain : un quotidien plus vertueux. Ces constructions écologiques et connectées, revalorisent et dynamisent nettement les projets immobiliers tertiaires en plus d’impacter favorablement le confort des utilisateurs.  

Arthur Loyd, Premier Réseau National de Conseil en Immobilier d’Entreprise, vous accompagne dans la recherche de bureaux et est à même de vous présenter de nombreuses opérations « green » à Paris ou en Région.